Le métier de kinésithérapeute offre une diversité de situations enrichissantes. Par son contact quotidien avec les patients, il permet une réelle proximité humaine et la satisfaction de contribuer au bien-être des autres. Les techniques de rééducation et de massage, en constante évolution, maintiennent un intérêt constant pour les professionnels du secteur.
Cette profession comporte aussi des défis. Les horaires peuvent être irréguliers et physiquement exigeants. La nécessité de s’adapter à chaque patient et de suivre des formations continues afin de rester à jour avec les nouvelles méthodes peut aussi représenter une pression supplémentaire pour les kinésithérapeutes.
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Plan de l'article
En quoi consiste le métier de kinésithérapeute ?
Le kinésithérapeute joue un rôle fondamental dans la rééducation et le maintien de la mobilité des patients. Pour exercer ce métier, il doit avoir des connaissances anatomiques et physiologiques solides, afin de comprendre les mécanismes du corps humain et adapter les traitements en conséquence.
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Compétences techniques et humaines
Le kinésithérapeute doit maîtriser les appareils de rééducation et être en mesure de proposer des exercices adaptés à chaque situation. Un intérêt pour le sport est souvent nécessaire, car de nombreux patients sont des sportifs en quête de rétablissement rapide. En plus des compétences techniques, les qualités humaines comme l’écoute, la douceur, l’empathie et un bon relationnel sont essentielles pour instaurer une relation de confiance avec les patients.
Polyvalence et formation
Au-delà des compétences médicales, le kinésithérapeute doit aussi avoir des compétences en marketing, comptabilité et administration, surtout s’il exerce en libéral. La formation pour devenir kinésithérapeute passe par l’obtention du DE de masseur kinésithérapeute, délivré après quatre ans d’études dans un IFMK agréé par le ministère de la santé. Une année de PACES est souvent recommandée avant d’envoyer un dossier d’inscription dans un IFMK.
Qualités requises
Les kinésithérapeutes doivent aussi faire preuve de pédagogie pour expliquer les exercices aux patients et les encourager à les pratiquer régulièrement. Ce métier exige donc une grande polyvalence, tant sur le plan technique qu’humain, et une capacité à gérer des tâches variées allant du soin à la gestion administrative.
Les avantages de la profession de kinésithérapeute
La diversité des lieux d’exercice constitue l’un des principaux avantages de la profession. Adrienne Blocus Martin, kinésithérapeute, a travaillé pour la fédération française d’escrime, dans un CREPS, mais aussi dans divers établissements tels que :
- cabinet libéral
- hôpital
- centre de rééducation
- maison de retraite
- maison d’arrêt
- maternité de Béclère
Ce large éventail de lieux de travail permet aux kinésithérapeutes de choisir un environnement qui correspond à leurs aspirations et à leurs compétences spécifiques.
Équilibre entre vie professionnelle et personnelle
En libéral, le kinésithérapeute peut organiser son emploi du temps de manière flexible. Cette autonomie permet un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle, tout en offrant la possibilité de choisir ses patients et de se spécialiser dans des domaines spécifiques.
Sécurité de l’emploi et reconnaissance
La profession bénéficie aussi d’une sécurité de l’emploi non négligeable. La demande de soins de rééducation ne cesse d’augmenter en raison du vieillissement de la population et du nombre croissant de praticiens du sport. Les kinésithérapeutes jouissent aussi d’une reconnaissance professionnelle importante, tant auprès des patients que des autres professionnels de santé.
Possibilités d’évolution professionnelle
Les kinésithérapeutes disposent de nombreuses possibilités d’évolution professionnelle. Ils peuvent se spécialiser, enseigner dans des instituts de formation, ou encore s’engager dans la recherche. Ces perspectives offrent des opportunités variées et valorisantes tout au long de leur carrière.
Les inconvénients de la profession de kinésithérapeute
Des horaires souvent irréguliers
Le métier de kinésithérapeute implique des horaires de travail souvent irréguliers, particulièrement pour ceux exerçant en libéral. Les rendez-vous avec les patients peuvent s’étendre sur de longues plages horaires, incluant parfois les soirées ou les week-ends. Cette flexibilité horaire, bien que bénéfique pour certains, peut s’avérer contraignante pour d’autres, compliquant l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Des exigences physiques et émotionnelles
Le kinésithérapeute doit avoir des connaissances anatomiques et physiologiques solides, mais aussi maîtriser les appareils de rééducation. L’exercice quotidien du métier exige une résistance physique importante. Les gestes répétitifs, les postures prolongées et la manipulation des patients peuvent entraîner des troubles musculo-squelettiques chez le praticien. Sur le plan émotionnel, l’empathie et l’écoute requises peuvent aussi devenir éprouvantes, surtout face à des situations de souffrance chronique ou de handicap.
Des compétences multiples
Exercer en libéral nécessite des compétences entrepreneuriales en marketing, comptabilité et dans le domaine administratif. Le kinésithérapeute doit gérer son cabinet, attirer et fidéliser sa patientèle, tout en assurant la tenue de sa comptabilité et la gestion des tâches administratives. Cette polyvalence peut devenir un véritable défi pour ceux qui préfèrent se concentrer exclusivement sur l’aspect technique et humain de leur profession.
Formation longue et sélective
Obtenir le DE de masseur-kinésithérapeute, délivré après quatre ans d’études théoriques et pratiques dans un IFMK agréé par le ministère de la santé, représente un parcours exigeant. La PACES, fortement recommandée avant d’envoyer un dossier d’inscription à un IFMK, constitue une première étape sélective. Cette formation longue et rigoureuse peut être un obstacle pour certains candidats, freinant ainsi l’accès à la profession.